Quand avez-vous décidé de vous plonger dans l’écriture ?Je ne l'ai pas décidé. Cela m'est venu naturellement vers 13 ans avec l'envie d'écrire ce que je lisais. Je dessinais aussi beaucoup mais je me suis orienté vers la littérature assez tôt.
Nous imaginons que pour réussir à achever un roman, il faut être réellement passionné. Ressentez-vous l’écriture comme un besoin ? Oui, mais celui-ci n'est jamais permanent. Heureusement d'ailleurs car écrire devient vite épuisant. Je suis capable de coucher des milliers de signes pendant une semaine puis de ne plus rien toucher pendant deux semaines avant d'y revenir. Je ne parlerais cependant pas de moments de "crises". Simplement, mon cerveau a besoin de se reposer, de se ressourcer, de se nourrir avant d'attaquer une nouvelle phase.
Quelle est votre fréquence d’écriture (tous les jours, plusieurs heures par jours, etc.) ?
Quand je m'y mets – car toute la question est de s'y mettre – je peux écrire une bonne partie de la journée ou de la soirée. Pour cette raison, j'évite parfois de fréquenter mon ordinateur ou d'ouvrir un fichier texte lorsque je ne dois pas me coucher trop tard, sinon je suis vite emporté. Le pire du pire, c'est de buter sur un obstacle, de tout fermer, de monter se coucher, et… viennent alors les solutions. Je note donc rapidement tout sur un bout de papier avant que ça ne s'envole.
D’où tirez-vous votre inspiration (promenades, lectures, cinéma, etc.) ? Contrairement aux préceptes du parfait petit écrivain, je lis peu, mais je ne suis pas un exemple à suivre. Je me nourris de tout ce que je vois, de tout ce qui m'entoure, de mes ressentis vis-à-vis du monde m'environnant, que ce soit des films, des bandes dessinées, des jeux vidéos, mais aussi lors des courses au supermarché, d'une visite culturelle, d'un repas en famille. Certaines œuvres de ma jeunesse m'ont toutefois marqué plus que d'autres.
Je citerai principalement la BD de "La Quête de l'Oiseau du Temps" qui m'impressionne toujours autant. Mais loin de moi l'idée de la copier même si le lecteur retrouvera quelques détails révélateurs. J'y vois surtout le moyen de susciter des vocations et je ne peux nier qu'elle a contribué à me donner le goût de raconter des histoires.
Cela dit, je ne vis pas l'inspiration comme une illumination divine. Elle se travaille, se provoque. Les réponses viennent seulement si l'on pose les questions. Je n'attends donc pas d'être inspiré pour brosser un plan ou rédiger.
Avez-vous toujours écrit de la fantasy ? Écrivez-vous uniquement cela ? Au début, oui. Je me suis aventuré dans un domaine plus littéraire que j'ai aussitôt abandonné. Je n'ai jamais vraiment écrit de fantastique alors que j'en ai beaucoup lu, notamment pour mes études. J'aime aussi la science-fiction bien que je n'ai pas encore eu réellement l'occasion de m'y adonner. Toutefois, ma façon d'appréhender la fantasy se teinte généralement de fantastique et de science fiction, donc je fais en quelque sorte d'une pierre trois coups.
Écrivez-vous votre premier jet à la main ou préférez-vous travailler directement à l’ordinateur ?
Toujours à l'ordinateur.
Utilisez-vous un logiciel d’aide à l’écriture, correcteur ou autre ? J'avoue : j'utilise depuis peu un logiciel d'aide à l'écriture pour faire le ménage dans les répétitions et les fautes d'orthographe retorses. Mes récits gagnent ainsi en qualité tout en me déchargeant d'un travail fastidieux. Il n'y a pas de honte à se servir des outils que la technologie met à notre disposition, il faut juste en connaître les limites. Je ne compte donc pas sur eux pour améliorer mon style.
Je me sers également d'un dictionnaire numérique, très pratique par sa rapidité, d'un dictionnaire visuel pour bien matérialiser certains termes techniques, et des ressources encyclopédiques du web.
L’écriture
Quand est née pour la première fois l’idée d’écrire un roman en entier ? Très tôt. Dans la mesure où j'ai commencé à écrire, j'ai envisagé de rédiger mon roman. Bien entendu, il était long, épais, une vraie saga en plusieurs volumes. Finalement, je l'ai laissé tombé. La qualité était si déplorable que c'était irrécupérable, et l'âge adulte s'amorçant, j'étais passé à autre chose.
Avez-vous rapidement eu une idée claire du scénario ou s’est-il mis en place à mesure ? Le scénario de cette histoire était limpide. Je l'ai créé sitôt l'adolescence passée et il n'a que très peu varié depuis. En revanche, l'écriture originelle a totalement disparu au profit de celle plus actuelle et mieux maîtrisée d'aujourd'hui.
Avez-vous écrit une trame très précise, un résumé ? Si oui, ce premier travail s’est-il fait avant la rédaction proprement dite ou simultanément ?
Je dresse un plan. Une fois que ces rails sont posés, je suis cette voie et bien sûr, l'histoire prend forme bien plus facilement dans ce cadre que dans le vide. Toutefois, ce plan n'est pas complet. Il manque toujours des détails à préciser. En outre, un plan n'est pas exempt d'erreurs et je reste attentif à la direction psychologique que prennent mes personnages.
Combien de temps vous a-t-il fallu, de la première phrase à la dernière page, pour écrire votre œuvre ? L'élaboration du premier jet a duré très longtemps. À lui seul, l'écriture du premier chapitre, qui depuis s'est étoffé, m'avait pris un an. Et pourtant, il était loin d'être à la hauteur.
Cela dit, la réécriture complète du roman a duré deux années et demi.
Avez-vous corrigé votre travail au fur et à mesure ou une fois la rédaction terminée ? À ce titre, combien de temps vous a pris le travail de réécriture, correction ? Cette correction a-t-elle été compliquée ? Avez-vous eu recours à des bêta-lecteurs ?
J'ai corrigé le roman une fois la rédaction terminée. Quand la première version est finie, il me semble plus aisé d'y retourner que d'avancer à tâtons en ne cessant de relire et remanier. Pour parvenir au résultat final, j'ai été aidé de mon éditeur actuel qui m'a également servi de bêta-lecteur.
J'avais posté sur le forum de Rêve de Fantasy le premier chapitre puis, après remaniement, les cinquante premières pages en vue de sa soumission. Celle-ci a été couronnée de succès mais je n'ai pas considéré cette victoire comme un acquis et je me suis remis à l'ouvrage.
Je me méfie cependant des bêta-lecteurs qui auront tendance à vouloir imposer leur vision, leurs goûts, au détriment de l'auteur voire de la qualité du récit. En revanche, je leur fais confiance quand ils m'expliquent n'avoir rien compris, qu'ils s'ennuient royalement ou qu'une incohérence persiste.
Avez-vous douté durant votre travail ? Si oui, comment avez-vous réussi à retrouver confiance ?
Non. Je devais y arriver coûte que coûte d'autant que mon éditeur me faisait confiance. Et j'avais très envie de partager cette histoire avec mes futurs lecteurs.
Nous supposons qu’il faut organiser correctement son temps pour aller au bout d’un travail de si longue haleine. Comment avez-vous concilié vie professionnelle, familiale et le temps nécessaire à l’élaboration de votre œuvre ?J'accorde du temps à chaque chose et l'écriture passe en dernier.
Comment arrivez-vous à maintenir la distance nécessaire pour garder votre esprit critique par rapport à ce que vous écrivez ?
J'évite de trop douter, sinon je n'écrirais plus rien. En réalité, je réfléchis beaucoup avant de me lancer, puis je fonce, et enfin, je relis et je corrige. Cette phase de réflexion en amont est donc essentielle car sans elle, mes récits iraient droit dans le mur. C'est pourquoi je ne rédige pas régulièrement car je dois préparer longuement la phase d'écriture.
Quels sont les passages que vous avez préféré rédiger ? Quels ont été les plus ardus à écrire ?
Je m'arrange pour ne pas écrire les passages que je n'aime pas écrire. Par conséquent, j'essaie de donner à une scène un intérêt qui me pousse à la rédiger, à résoudre ses difficultés, à créer une tension. En fait, je me plais tout autant à inventer des dialogues, des personnages, des combats et des descriptions dans la mesure où ils ne sont pas plats ni qu'ils se répètent.
Mais je mentirais si j'affirmais qu'écrire est toujours une flamme qui jamais ne s'éteint. Comme dans tout travail, et même si celui-ci me plaît, une routine s'installe parfois, un ras-le-bol aussi, qu'il faut surmonter
La séparation et l’organisation de vos chapitres se sont-elles faites naturellement ou avez-vous dû les retravailler ? J'ai dû diviser les chapitres car ils étaient trop longs. Sinon, le découpage s'imposait de lui-même.
Le sentiment de satisfaction doit être immense lorsque l’on achève une telle entreprise. Pouvez-vous nous le décrire ?
Au-delà de la satisfaction, j'ai éprouvé un énorme soulagement. Enfin, je terminais ce roman et je pouvais me concentrer sur autre chose sans devoir y revenir à nouveau.
Sans bien sûr nous dévoiler l’intrigue, quel (s) moment (s) préférez-vous dans votre œuvre ?
Je me suis passionné pour chacune des pages que j'ai écrites donc il me paraît difficile de choisir. Le chapitre sur l'initiation est indéniablement un grand moment, tout comme les interventions du méchant, une sorte de sorcier complètement fou. Les scènes d'action sont tellement nombreuses et variées qu'il est impossible de mettre en avant l'une ou l'autre. Bien entendu, les deux chapitres finaux sortent du lot, mais n'est-ce pas ce que l'on attend du dénouement ?
À la recherche d’un éditeur
S’agissait-il de votre premier tapuscrit envoyé ou avez-vous d’autres écrits n’ayant pas trouvé preneurs ?
J'ai achevé là mon premier roman.
Avant de chercher un éditeur pour ce roman, avez-vous fait paraître des nouvelles ? Si oui, sous quelle forme ? Recueil, anthologie, revues, webzine... ?
J'ai écrit des nouvelles qui ont toutes étaient refusées pour des motifs variés et généralement frustrants.
Que pensez-vous, à ce titre, de la nouvelle, notamment sur le côté formateur qu'elle peut avoir pour un écrivain novice ?
La nouvelle permet de réaliser un récit complet en peu de pages, donc de se préparer à réaliser un projet plus conséquent comme un roman.
De les publier est une autre histoire car la nouvelle ne trouve sa place que dans une anthologie ou un concours. J'y vois uniquement pour les jeunes auteurs inconnus de tous, comme moi, de se faire connaître dans l'optique plus large de la promotion d'un livre. Faut-il encore être sélectionné ! Et même si l'on est accepté, il vaut mieux que l'anthologie ou le concours ne soient pas confidentiels.
Comment avez-vous su que votre roman était achevé, que vous ne pouviez plus l’améliorer, qu’il était temps de l’envoyer ?
Pour tout dire, il a été achevé après son envoi.
À combien d’éditeurs l’avez-vous envoyé ? J'avais envoyé la première version à Bragelonne à l'époque où cette maison acceptait encore les manuscrits. J'ai reçu une lettre m'expliquant que je n'étais pas retenu à cause d'une obscure histoire de "ligne éditoriale". J'ai compris par la suite qu'il est toujours question d'un problème de conformité avec cette fameuse "ligne éditoriale".
À partir de ce moment commence l’attente d’une réponse. Pouvez-vous nous décrire ce que l’on ressent ?
Ayant été sollicité, je n'ai pu attendre de réponse. En revanche, lorsque j'ai participé à des concours de nouvelles ou des appels à texte, je m'imaginais figurer dans les sélectionnés. Les premiers refus m'ont beaucoup déçus, les autres moins. À la fin, après n'avoir essuyé que des refus, je me sentis bien seul mais mon désespoir n'a pas érodé ma volonté, bien au contraire.
Aviez-vous des liens personnels ou professionnels ayant pu appuyer votre tapuscrit auprès des maisons d’édition ?
Oui. Et lorsque l'auteur et l'éditeur se connaissent, les relations sont plus faciles.
Au bout de combien de temps avez-vous reçu une réponse ? Toutes les maisons vous ont-elles répondu ? Combien ont répondu à la négative avant de recevoir un accord ?
J'ai eu la chance comme je l'expliquais d'avoir été sollicité même si un travail titanesque m'attendait. Sinon, je pense que le chemin aurait été long, d'autant que mon manuscrit n'était pas tout à fait au point.
Combien ont validé votre tapuscrit ? S’il y en a plusieurs, pourquoi avoir choisi votre éditeur actuel ? J'ai choisi cet éditeur parce que je n'avais pas vraiment le choix. Je n'étais toujours pas publié malgré mes efforts et la qualité de mes textes, j'avais perdu tous les concours et j'étais refoulé de tous les appels à textes. Donc, même si Fantasy-Editions n'a pas encore le poids ni la notoriété d'un Bragelonne ou des Editions Asgard, j'étais bien content qu'elle me donne ma chance.
Pour parler plus particulièrement de votre actuel éditeur que je vous laisse citer, au bout de combien de temps celui-ci vous a-t-il répondu ?
Fantasy-Editions a attendu que je retravaille patiemment mon récit avant de me donner une réponse ferme et définitive. Comme il s'agit d'une maison d'éditions jeune et donc fragile, je comprends la démarche même si j'aurais préféré signer d'abord et corriger ensuite. Mais je me suis contenté d'un accord verbal, ayant toute confiance en mon interlocuteur.
Votre éditeur a-t-il directement validé votre œuvre ou s'est-il d’abord montré sceptique ? Je ne parlerais pas en termes de "validation" ou de "scepticisme". Mon éditeur était convaincu que mon manuscrit avait du potentiel mais la route était encore longue avant de parvenir à décrocher la publication.
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu la réponse positive de votre éditeur ?J'ai su que j'avais accompli quelque chose de personnel. La publication du premier roman est toujours une étape puisque l'on devient enfin écrivain tout en pouvant le revendiquer.
De l’acceptation à la parution
Votre éditeur vous a certainement demandé un certain travail de correction sur votre œuvre. Était-il conséquent ? Vous a-t-on obligé à modifier des passages que vous teniez à garder ?
J'ai modifié effectivement beaucoup de passages mais je n'en ai supprimé qu'un, à savoir un chapitre entier. Malgré ses qualités, il ne collait pas avec le rythme du roman. Donc dans ce cas, je ne vois aucun inconvénient à l'enlever quitte à le réutiliser plus tard pour autre chose.
De toute façon, une nouvelle subit le même sort si elle ne gagne pas le concours ou n'est pas sélectionnée dans un appel à textes. Et là, il n'y a pas d'éditeur auprès duquel se plaindre. Par conséquent, cela ne me dérange pas d'agir pareillement pour un passage du roman même si j'y ai consacré du temps. Je pense que l'on refuse d'abord de modifier ou de supprimer parce que l'on a l'impression d'avoir gaspillé son énergie créatrice en vain.
Vous a-t-on demandé de terminer le second tome avant de publier le premier ? Non. Et heureusement car je n'aurais su dire lors de la phase de modification quelle direction allait prendre une éventuelle suite. Maintenant que ce tome est édité, je peux m'attaquer sereinement au second.
Avez-vous pu discuter à bâtons rompus avec votre maison d'édition, ou était-ce « à prendre ou à laisser » ?
Nous étions d'accord sur beaucoup de points. Mon éditeur m'a toutefois laissé pas mal de libertés du moment où l'histoire était susceptible de retenir l'attention du lecteur.
Avez-vous participé à la fabrication de la maquette de votre livre ? Si oui, votre avis était-il principal ou seulement secondaire ?
J'ai donné mon avis.
Au final, combien de temps s’est écoulé entre le début de l’écriture de votre livre et sa parution ? Il s'est écoulé approximativement trois ans tout en sachant que durant les six derniers mois, la balle était dans le camp de l'éditeur.
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La promotion
Votre maison d'édition dit le plus grand bien de votre écriture. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ? J'essaie de toujours trouver le mot juste et de ne pas m'encombrer de fioritures. L'éditeur m'a expliqué que mon style est direct et photographique et je le crois.
Je me suis beaucoup documenté sur l'architecture pour utiliser justement le bon vocabulaire et pour que toutes mes inventions tiennent à peu près debout. De toute façon, la moindre machine, serrure, armure, repas, m'a obligé à faire des recherches dans un soucis de précision.
Quant aux scènes d'action, je les visualise afin de vérifier qu'elles sont possibles ou tout du moins plausibles. Je n'hésite pas non plus à mimer certains mouvements en cas de doute.
Enfin, j'aime introduire des détails de la vie quotidienne afin de donner plus de vie au contexte.
Si vous avez une activité professionnelle, la promotion ne vous prend-elle pas trop de temps ? La disponibilité dont vous devez faire preuve n’est-elle pas trop contraignante ?
La promotion en elle-même n'a pas encore commencé. Mais il est certain qu'au-delà de la qualité de l'œuvre, elle joue un grand rôle pour convaincre les lecteurs.
Avez-vous déjà participé à des salons en tant qu’auteur ? Si oui, qu’en retenez-vous ?
Redoutez-vous le regard du public vis-à-vis de votre œuvre ? Ne craignez-vous pas qu'il n'adhère pas à l'univers que vous leur proposez ?
Non. Le premier est prévu au salon du livre du Touquet qui se tiendra du vendredi 21 au dimanche 23 novembre 2014. Mon éditeur vient en renfort pour m'expliquer comment tout cela se passe. J'espère aussi rencontrer des membres de Rêve de Fantasy afin de faire plus ample connaissance.
De combien d’exemplaires sera constitué le premier tirage de votre roman ? Une fois tous vos romans écoulés, votre maison d’édition procédera-t-elle à de nouvelles fournées ?
Trois cents exemplaires. Si tous sont vendus, un nouveau tirage est prévu sans être toutefois chiffré.
Êtes-vous satisfait des lieux de ventes où l’on peut se procurer votre livre ? Fantasy-Editions est très présent en numérique. La vente physique se développe peu à peu mais n'est pas encore optimale.
Pensez-vous apporter quelque chose de nouveau dans la littérature de l’imaginaire ? Oui, moi. Je n'essaie pas de copier autrui, je construis ma propre fantasy, avec ma propre vision, ma propre sensibilité, mon propre style, sans pour autant prétendre révolutionner le genre. L'histoire ne se veut pas manichéenne puisque le bien et le mal sont chez moi des repères subjectifs. Mais je ne vois rien de nouveau dans cette approche.
Comme dans tout roman de fantasy, vous trouverez un univers imaginaire, des créatures fantastiques, de la magie, des combats, du suspense, de l'action. Mon but n'est pas de désarçonner le lecteur mais de le divertir intelligemment.
En conclusion et en quelques mots, que pourriez-vous nous dire pour nous donner envie de découvrir votre œuvre ?Plongez-vous dans l'aventure et percez le secret de la Source d'Éternité.