Rêve de Fantasy
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Association et forum Francophone créés le 8 avril 2009 avec Comité de Lecture. Ici, les terres de l’imaginaire sont foulées par des écrivains en herbe et en Racine ! Ici, la langue française parle le fantastique et le PRIX LITTÉRAIRE POPULAIRE JEUNESSE...
 
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 Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion.

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olivier.lusetti
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MessageSujet: Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion.   Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion. Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 12:39

Bonjour à tous, nous avons le plaisir de recevoir Mickaël Baudoin l’auteur de la Loi du Talion plus connu sur ce forum sous le pseudonyme de Ernestoo ! : clap : dont l’œuvre est parue aux éditions BOZ DODOR.



Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion. La_loi10

Lien vers le site de l'éditeur : http://www.editions-bozdodor.com/boutique/#!/La-loi-du-talion-première-partie-Mickaël-Baudoin/c/11538109/offset=0&sort=normal

Quatrième de couverture :

On m’appelle Coryphé. Je suis un danseur de mort qui valse avec les âmes défuntes. Elles guident ma lame, entraînent mes pas au fil d’une oraison funèbre que seuls les initiés du cercle macabre perçoivent.
Je suis aussi un Déshérité, un banni dont la véritable identité est enfouie dans les méandres parcheminés du Recueil des Oubliés. Malgré l’animosité de mon peuple,  la haine même qu’ils éprouvent envers ce que je représente, je dois prendre part au conflit nous opposant à nos anciens esclaves, ces sauvages venus du continent de l’Est. Peut être y gagnerai-je enfin la reconnaissance que ma famille m’a toujours refusée ?
Pour télécharger un extrait ou acheter l'ouvrage : http://www.amazon.fr/La-Loi-talion-Premi%C3%A8re-partie-ebook/dp/B00HZNM8AA


Dernière édition par olivier.lusetti le Lun 28 Sep 2015 - 11:57, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion.   Rencontre avec l'auteur de la Loi du Talion. Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 12:47

L’auteur se prête au jeu des questions et des réponses sur le monde de l’écriture et nous offre son point de vue.



Quand avez-vous décidé de vous plonger dans l’écriture ?


Si par écriture, on entend l’élaboration d’un roman, cela est assez récent et date de mon inscription sur RdF, en fait. Par contre, si on englobe  toutes les formes d’écriture, dans ce cas, cela remonte à beaucoup plus loin puisque j’écris des paroles de chansons (rap / rock / ska, …) depuis mon adolescence. Un couplet peut-être ? ;)


Nous imaginons que pour réussir à achever un roman, il faut être réellement passionné. Ressentez-vous l’écriture comme un besoin ?


Non, le terme « besoin » me paraît trop fort en ce qui me concerne. Je ne ressens rien de viscéral. Il n’y a, dans mes écrits, rien de personnel. La plume n’est pas, comme pour certains auteurs, un moyen d’extérioriser quelque chose. L’écriture est surtout une passion. J’aime me donner des défis, des objectifs. « La Loi du Talion », mon premier roman, était l’un d’eux, une sorte de pari personnel de mettre sur papier une histoire que j’avais en tête. Et puis, au fil des mots, des pages, je me suis pris au jeu. Le plaisir s’est mis à grandir et, maintenant, je me retrouve avec un paquet de livres en tête. En somme, un tas de défis à venir. Pour les chansons, c’est différent et beaucoup plus intimiste, je trouve.

Quelle est votre fréquence d’écriture (tous les jours, plusieurs heures par jours, etc.) ?


Avant, j’écrivais beaucoup le soir. Je trouvais que la nuit offrait, de par le calme ambiant et cette atmosphère particulière semblant freiner l’écoulement du temps, un cadre propice à mes évasions imaginaires.  Mais, la vie évolue. J’ai quatre enfants (enfin, le quatrième pointera son nez d’ici avril) et une vie professionnelle qui demande beaucoup d’énergie. Aussi, la semaine, après le taf, je ne peux plus me poser devant mon écran. Quant au weekend, je préfère me lever de bonne heure pour profiter de mes enfants, plutôt que de veiller jusqu’à 4 heures du mat’ pour gribouiller des pages.
Du coup, j’écris depuis quelques années le midi, durant ma pause déjeuner. Ce qui donne en somme une heure par jour. C’est peut-être pour cela qu’il m’a fallu une bonne année pour écrire mon  premier tome. Pour le second, je vais sûrement finir dans le même laps de temps.


D’où tirez-vous votre inspiration (promenades, lectures, cinéma, etc.) ?

Je pense que l’on se forge l’imagination notamment au fil de nos propres lectures. Lisant de la fantasy depuis quasiment une trentaine d’années, les Morcoock, Tolkien et consorts ont forcément érigé les bases de mes écrits. D’ailleurs, mes premiers mots, comme bons nombres, j’imagine, n’étaient que de pâles copies de œuvres des artistes susnommés. Il faut du temps pour se construire son propre univers, trouver ses marques, et s’instaurer un style personnel.
Après, pour ce qui est de décrire des paysages, j’aime me poser devant les divers tableaux que nous offre la nature. Généralement une clope au bec, j’admire un moment le cadre avant de tenter, via quelques métaphores dont j’ai tendance à abuser, de donner matière à ce que je vois.


Avez-vous toujours écrit de la fantasy ? Écrivez-vous uniquement cela ?

Mes premiers écrits se situaient plutôt du côté musical. Au début, je ne composais que quelques rimes sur des feuilles volantes, des trucs sans queue ni tête, juste l’inspiration du moment qui glissait de ma tête à mon stylo, surtout durant les cours d’anglais qui, à contrario, ne me stimulaient pas beaucoup. Petit à petit, des couplets plus structurés sont nés, pour évoluer en chansons. Bon, ce n’étaient que les délires d’un petit rebelle qui composait entre deux arrestations, mais j’aimais bien, et apparemment ça plaisait pas mal à mes potes d’alors. A l’heure actuelle, j’ai quelques groupes locaux, aussi bien bercés par le hip hop que le rock, qui tournent avec quelques-uns de mes morceaux.
Je suis venu du côté plus littéraire de l’écriture plus tard, vers 2010 de mémoire.
« La Loi du Talion » est d’ailleurs mon premier roman, mon premier essai, ma première histoire.


Écrivez-vous votre premier jet à la main ou préférez-vous travailler directement à l’ordinateur ?

J’alterne les deux selon l’endroit. Quand j’écris à ma pause de midi, j’utilise l’ordinateur portable de mon taf (non sans oublier de sauvegarder sur une clef USB en plus de l’enregistrement sur le disque dur^^). Sinon, quand je pars sur chantier, je n’oublie jamais de prendre quelques feuilles et un stylo, histoire d’être armé en cas d’inspirations subites.


Utilisez-vous un logiciel d’aide à l’écriture, correcteur ou autre ?

Non, hormis le correcteur de Words.


L’écriture

Quand est née pour la première fois l’idée d’écrire un roman en entier ?

Comme mentionné ci-dessus, l’idée m’est venue en 2010 après quelques essais sur une feuille, qui devinrent chapitre et se soldèrent par un roman.

Avez-vous rapidement eu une idée claire du scénario ou s’est-il mis en place à mesure ?

Non, au début, j’ai juste griffonné des trucs sur une feuille. J’ai commencé par écrire quelques idées sur un Danseur de Mort, valsant avec les âmes défuntes, communiant avec elles pour augmenter ses prouesses martiales. Plus Coryphé (l’un des héros de » la Loi du Talion ») prenait vie, plus j’y ajoutai des anecdotes, sur sa famille, sa maladie, … Petit à petit, d’autres personnages se greffèrent à lui jusqu’à ce que l’évidence d’un roman me vienne en tête. Alors, j’ai repris mes idées de départ afin de tout poser à plat, histoire d’avoir un aperçu plus large de ce que j’allais entreprendre. Les grandes lignes étaient là, dans ma tête, mais il fallait du liant entre elles.

Avez-vous écrit une trame très précise, un résumé ? Si oui, ce premier travail s’est-il fait avant la rédaction proprement dite ou simultanément ?

Non, je n’ai pas élaboré de trame précise, ni effectuer un résumé intégral de mon livre. Je me répète, mais j’avais les grandes lignes en tête, les moments clefs que je me rabâche sans arrêt la nuit, comme une prémices aux rêves, quoi. Puis au fil des mots et des pages, je m’endors avec la scène du moment, me l’imaginant tel un film afin de pouvoir, pendant ma pause du midi, me plonger illico dans l’aventure.

Combien de temps vous a-t-il fallu, de la première phrase à la dernière page, pour écrire votre œuvre ?


Un an, en comptant vingt à trente minutes par jour d’écriture, plus des relectures le soir avant de dormir. Bon, il y a effectivement quelques fois où, l’inspiration étant à son comble, je m’y mettais la nuit, une fois la petite famille au lit.


Avez-vous corrigé votre travail au fur et à mesure ou une fois la rédaction terminée ? À ce titre, combien de temps vous a pris le travail de réécriture, correction ? Cette correction a-t-elle été compliquée ? Avez-vous eu recours à des bêta-lecteurs ?

Oui, j’ai corrigé mon livre au fur et à mesure, et je pense que c’était une erreur. Je lisais, lisais encore mes premiers chapitres, jusqu’à anticiper les phrases. Du coup, les fautes ne me sautaient plus au visage, je les englobais dans le texte sans m’en rendre compte. Pourtant, bons nombres disent qu’il faut laisser son livre quelques mois au placard avant de le relire. Et bien, c’est un sage conseil que j’essaie désormais de suivre. En effet, malgré les trois cents pages déjà écrites sur le second tome, je n’ai pas relu une seule fois ce que j’ai déjà tapé, histoire de pouvoir le relire, une fois terminé, avec un œil neuf.
Niveau béta lecteurs, oui j’en ai une quelques-uns, très peu, mais tous de très bon conseil.


Avez-vous douté durant votre travail ? Si oui, comment avez-vous réussi à retrouver confiance ?

Je ne suis pas de nature à douter. L’important, c’est de faire le truc à fond, de s’y investir en toute honnêteté.


Nous supposons qu’il faut organiser correctement son temps pour aller au bout d’un travail de si longue haleine. Comment avez-vous concilié vie professionnelle, familiale et le temps nécessaire à l’élaboration de votre œuvre ?

Il est clair que je ne voulais pas écrire au détriment de ma vie de famille, ni en plombant ma vie professionnelle. Pas toujours évident de trouver du temps à soi quand l’on bosse 42 heures par semaine en moyenne, et que l’on souhaite vivre pleinement sa vie de couple et de papa.
C’est pour justement palier à cela que j’écris principalement le midi. Sans parler de ma jeunesse révoltée, on va dire que des années de vaches maigres m’ont appris à jeuner le midi, me libérant, pour le coup du temps pour mon livre. En somme, à défaut de nourrir le corps à la pause de midi, je nourris mon imaginaire via mon univers.


Comment arrivez-vous à maintenir la distance nécessaire pour garder votre esprit critique par rapport à ce que vous écrivez ?

En ayant simplement conscience que l’on se construit, tant dans la vie que d’un point de vue artistique, au fil des erreurs et réussites passées. Je n’hésite pas à me remettre en question, mais dans le bon sens du terme, sans jamais regretter mes choix, mes mots, mes histoires, mais en prenant suffisamment de recul pour analyser le tout. Malgré tout, il reste difficile de s’auto-juger car, bien souvent, ou l’on se surestime, ou l’on se sous-estime. C’est là qu’il faut être à l’écoute des béta lecteurs qui peuvent, du coup, nous guider sur des pistes ou des visions nouvelles.


Quels sont les passages que vous avez préféré rédiger ? Quels ont été les plus ardus à écrire ?

Certaines scènes sont dans ma tête depuis le début, des moments clefs. Il ne s’agit pas forcement de séquences d’actions ou de grandes batailles, mais surtout d’éléments cruciaux pour l’histoire comme la rencontre entre deux protagonistes importants du livre, ou une révélation qui vient répondre aux interrogations du lecteur. Bref, ce sont donc ces passages là que j’ai préféré écrire car je les avais en moi depuis tellement de temps que j’en connaissais la moindre réplique, le moindre mouvement, etc.

Du coup, les plus ardues sont, pour moi, celles qui viennent s’entre caler entre ces moments clefs. Réussir à conserver la dynamique tout en coulissant doucement vers un autre passage fort du livre.

La séparation et l’organisation de vos chapitres se sont-elles faites naturellement ou avez-vous dû les retravailler ?

C’est bel et bien Rêve de Fantasy qui m’a permis d’organiser mes chapitres via le commentaire des membres. En effet, au départ, je partais sur un autre découpage, alternant les personnages beaucoup plus souvent. J’ai donc suivi les conseils, mis de l’eau dans mon vin d’enthousiasme et repris l’organisation.

Le sentiment de satisfaction doit être immense lorsque l’on achève une telle entreprise. Pouvez-vous nous le décrire ?


C’est clairement un grand moment, oui. Il s’en dégage une énorme satisfaction pour ce que l’on a accompli car, même si le parcours éditorial est une épreuve difficile à finaliser, écrire le mot fin sur un roman, son roman, est, selon moi l’étape la plus importante car elle ne dépend pas d’un facteur chance ou du fait de connaître quelqu’un dans l’édition, mais est un travail de longue haleine, chronophage quand, à côté, on tente de concilier travail et vie personnelle.

Pour moi, c’était aussi un fabuleux pied de nez à l’adolescent / jeune adulte rebelle que j’étais alors. Bons nombres me voyait finir en prison ou en cure de désintox’. Mais au final, j’ai réussi à m’en sortir de la plus belle des manières : une vie amoureuse comblée, des enfants magnifiques, un boulot intéressant et une passion (l’écriture donc) à laquelle je crois et dans laquelle j’ai pu franchir une étape : celle de finir un livre.

Sans bien sûr nous dévoiler l’intrigue, quel (s) moment (s) préférez-vous dans votre œuvre ?

Comme mentionné plus haut, les moments clefs de l’histoire étaient dans ma tête depuis un certain temps. Les poser sur papier, y donner vie par les mots, voilà les moments que j’ai préférés. Je pourrais parler, par exemple, de la rencontre d’Alesham avec le Lige-Sang lié à son navire tant par l’esprit que par le corps, ou encore la complicité naissante entre Coryphé et Herzine, ou même le conseil de guerre durant lequel le Danseur de Mort tient tête à l’aquacrobate de la maison de l’eau. Bref, une ribambelle de passages préférés.




À la recherche d’un éditeur


S’agissait-il de votre premier tapuscrit envoyé ou avez-vous d’autres écrits n’ayant pas trouvé preneurs ?

« La Loi du Talion » est mon tout premier essai dans l’édition. Je suis donc bien content que pour un premier roman, j’ai pu réussir à franchir l’étape de l’édition et qu’une maison me donne sa confiance.

Avant de chercher un éditeur pour ce roman, avez-vous fait paraître des nouvelles ? Si oui, sous quelle forme ? Recueil, anthologie, revues, webzine... ?

Non, aucune nouvelle à mon actif si ce n’est quelques textes sur forum roleplay et un paquet de chansons. Néanmoins, mon éditrice m’a demandé d’en écrire une d’une cinquantaine de pages words. Du coup, je tente l’exercice en ce moment.

Que pensez-vous, à ce titre, de la nouvelle, notamment sur le côté formateur qu'elle peut avoir pour un écrivain novice ?

Tout type d’écriture est formateur en soi, chacun à des niveaux différents. La chanson permet de jouer avec les mots, de les triturer pour donner un côté poétique à l’ensemble tandis que la nouvelle permet, selon moi et ma bien maigre expérience, d’apprendre à structurer son histoire, de faire monter la tension, de narrer l’intrigue au mieux pour amener le lecteur dans un univers particulier.

Comment avez-vous su que votre roman était achevé, que vous ne pouviez plus l’améliorer, qu’il était temps de l’envoyer ?

Je ne l’ai pas su à proprement parlé car un roman peut toujours être amélioré. Il suffit de lire certains ouvrages best Sellers pour se rendre compte que même les grands auteurs, connus j’entends, sont faillibles et nous livrent des paragraphes, des chapitres même, regorgeant de petites imperfections que, nous amateurs, chassons parfois jusqu’à l’obsession.
Avec du recul, sûrement que certaines phrases auraient été tournées différemment, que j’aurai allégé quelques métaphores, que j’aurai ajouté ici ou là quelques paragraphes. Mais, pour le coup, peut être que mon roman ne serait jamais sorti du tiroir, que je serais toujours sur son écriture, sa correction, …
Il faut laisser la chance à son livre de vivre. Tentez l’aventure de l’édition et, en cas de refus total des maisons d’éditions, là il faudra le reprendre et l’améliorer.
En somme, on ne peut pas se dire que notre roman est fini, prêt à l’envoie. Mais on peut considérer qu’il est temps de tenter une nouvelle étape, de tourner la page sur notre œuvre afin de se consacrer à une autre.

À combien d’éditeurs l’avez-vous envoyé ?
A une quinzaine de maisons, des plus illustres aux moins connus.

À partir de ce moment commence l’attente d’une réponse. Pouvez-vous nous décrire ce que l’on ressent ?

Si l’on se contente d’attendre et d’espérer, on risque de stresser pour rien. Perso, je me suis dit que ce n’était plus de mon ressort, que les dés étaient jetés. Je suis passé à autre chose, l’écriture de la suite notamment. Du coup, les jours deviennent semaines assez rapidement et quand les premières réponses arrivent, on en est presque surpris.

Aviez-vous des liens personnels ou professionnels ayant pu appuyer votre tapuscrit auprès des maisons d’édition ?

Aucun lien, aucune connaissance, rien. J’ai suivi la méthode commune à tout écrivain amateur qui tente sa chance : J’ai sélectionné les maisons d’éditions qui correspondaient à mon type de romans et j’ai suivi les procédures mis en ligne sur les sites affiliés.


Au bout de combien de temps avez-vous reçu une réponse ? Toutes les maisons vous ont-elles répondu ? Combien ont répondu à la négative avant de recevoir un accord ?

La première réponse est arrivée 4 mois après. Il s’agissait du Pré aux clercs. La réponse était négative, via une lettre type. Au bout de 5 mois, criptic et sortilèges me répondent avec pour le premier un message comme quoi il ne souhaitait que des one-shot, et le second pas de fantasy. Enfin, au bout de 7 mois, trois réponses positives de suite, dont Boz’dodor mon éditeur actuel.

Combien ont validé votre tapuscrit ? S’il y en a plusieurs, pourquoi avoir choisi votre éditeur actuel ?
Quatre maisons d’éditions m’ont donné leur aval pour me publier.

Pour parler plus particulièrement de votre actuel éditeur que je vous laisse citer, au bout de combien de temps celui-ci vous a-t-il répondu ?

7 mois, même si j’avais eu quelques contacts avant par mail pour me dire de patienter, que la lecture de mon livre allait bientôt passer en commission.

Votre éditeur a-t-il directement validé votre œuvre ou s'est-il d’abord montré sceptique ?

Au contraire, elle était très enthousiasme m’expliquant qu’elle l’avait lu rapidement tant l’histoire l’intéressait. Son mail concernant sa lecture a été très agréable à lire pour l’égo ^^ (de temps à temps, faut savoir apprécier les petites de gloire, aussi infimes soient-elles)
Bien sur, elle a demandé quelques améliorations, mais j’y viendrais après. Je ne voudrais pas empiéter sur l’une des questions concernant cette étape ;)

Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu la réponse positive de votre éditeur ?

La même émotion que pour les réponses positives des autres maisons, c’est-à-dire une satisfaction personnelle et le sentiment de franchir une nouvelle étape.


De l’acceptation à la parution


Votre éditeur vous a certainement demandé un certain travail de correction sur votre œuvre. Était-il conséquent ? Vous a-t-on obligé à modifier des passages que vous teniez à garder ?

La première modification que mon éditrice a souhaité que je fasse concernait l’explication du titre. En effet, après lecture, elle ne comprenait pas le choix de « la Loi du Talion ». Pour moi, c’était logique car je savais où j’allais. Néanmoins, il était vrai que sur ce premier tome, cela ne sautait pas aux yeux. J’ai donc ajouté un prologue beaucoup plus explicite.
Ensuite, elle m’a demandé d’accentuer le côté « sympathique » des D’JeenLories (l’une des deux civilisations qui se font la guerre dans mon livre) car, l’un des objectifs de mes écrits était de faire balancer le cœur du lecteur entre ses deux peuples, que d’un chapitre à l’autre, la personne comprenne tour à tour les motivations respectives des camps. J’ai donc ajouté, là encore, quelques paragraphes de ci, de là pour aller dans le sens de la maison d’édition.
Par contre, aucun retrait ne m’a été demandé.


Vous a-t-on demandé de terminer le second tome avant de publier le premier ?

Non, mon éditrice m’a seulement demandé une date approximative de sortie pour ce second tome. Je lui ai assuré qu’il sera opérationnel courant 2015. Pour le moment, je tiendrai les délais.

Avez-vous pu discuter à bâtons rompus avec votre maison d'édition, ou était-ce « à prendre ou à laisser » ?

Très ouverte d’esprit, très aimable, mon éditrice permet toute discussion relative à mon livre, sans soucis.

Avez-vous participé à la fabrication de la maquette de votre livre ? Si oui, votre avis était-il principal ou seulement secondaire ?

L’illustratrice, Anthera pour ceux qui la connaissent (réputée dans le domaine de la fantasy)  a lu mon roman afin de pouvoir me proposer des couvertures. Ensuite, j’ai pu dire ce que je souhaitais, ce que j’imaginais, et elle, de son côté, m’a expliqué les idées qui avait germé durant sa lecture.
J’ai même pu faire ajouter une carte de mon monde dessiné par mes soins. Anthera, là encore, l’a repris afin de lui donner une patte graphique bien plus artistique que la mienne.

Au final, combien de temps s’est écoulé entre le début de l’écriture de votre livre et  sa parution ?

Entre trois et quatre années, en sachant que le prochain tome sortira un an après celle de mon premier livre, donc je m’améliore. Ill faut dire que les premières années, j’ai tâtonné, expérimenté mon style, tenté des trucs jusqu’à trouver un rythme de croisière.


La promotion

Votre maison d'édition dit le plus grand bien de votre écriture. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Question complexe…

Mon style d’écriture ne laisse pas indifférent, je pense. Mais ou on y adhère, ou on le trouve trop lourd. Perso, j’aime donner aux descriptions un côté poétique. C’est, selon moi, une des facettes de la fantasy, du féérique. Bien sur, je dois-je me méfier de ne pas me laisser trop entrainer par ma plume, de modérer mes effets. Néanmoins, c’est un peu ma marque de fabrique, ma façon d’écrire.


Si vous avez une activité professionnelle, la promotion ne vous prend-elle pas trop de temps ? La disponibilité dont vous devez faire preuve n’est-elle pas trop contraignante ?

Perso, je ne voulais pas vivre cette aventure au détriment de ma vie de famille. Si pour cela, je dois tirer un trait sur des salons promotionnels trop éloignés de mon domicile, pas de soucis. J’écris par plaisir. Du coup, je me contente de librairies à une cinquantaine de bornes de chez moi, et maximum sur quelques heures.

Avez-vous déjà participé à des salons en tant qu’auteur ? Si oui, qu’en retenez-vous ?
Redoutez-vous le regard du public vis-à-vis de votre œuvre ? Ne craignez-vous pas qu'il n'adhère pas à l'univers que vous leur proposez ?

Je n’ai participé à aucun salon du livre pour le moment. Mais, j’ai effectué trois séances de dédicaces depuis la sortie papier (il y a 6 mois) dans des librairies. C’est une expérience très très sympa à vivre. L’échange avec les lecteurs, ou du moins les personnes passant à proximité de mon stand, a été très enrichissant. C’est durant ces moments que l’on s’aperçoit que le livre n’est pas mort, que les formats papier on encore un bel avenir devant eux.

De combien d’exemplaires sera constitué le premier tirage de votre roman ? Une fois tous vos romans écoulés, votre maison d’édition procédera-t-elle à de nouvelles fournées ?

Le premier tirage papier était de 100 exemplaires. Les stocks sont épuisés depuis quelques semaines et mon éditrice a relancé l’impression pour un nouveau tirage.

Êtes-vous satisfait des lieux de ventes où l’on peut se procurer votre livre ?

Boz’Dodor est une petite maison qui n’a pas encore de diffuseur. Aussi, les points de ventes sont limités pour le moment. L’ensemble des librairies de ma région, dans l’Ain donc, expose mon livre. Pour le reste, il s’agit principalement de ventes via internet. Donc, pour répondre franchement, j’aimerai que mon roman soit plus diffusé afin de toucher un plus grand potentiel de lecteurs. Néanmoins, j’ai bon espoir que cela arrive un jour ou l’autre, notamment quand ma maison d’édition aura un catalogue suffisant pour trouver un diffuseur. Surtout qu’en regardant les ventes, tant numérique que format papier, ce n’est pas trop mal pour un premier livre. ;)

Pensez-vous apporter quelque chose de nouveau dans la littérature de l’imaginaire ?

Je ne révolutionne pas le genre. Mais chaque livre constitue le mur de l’imaginaire. Aussi, même si ma brique se situe tout en bas, j’appartiens à la construction, comme tout auteur de fantasy.

En conclusion et en quelques mots, que pourriez-vous nous dire pour nous donner envie de découvrir votre œuvre ?

J’ai tenté, dans « la Loi du Talion », d’éviter le cliché du bien contre le mal. Je pars du principe que, dans une guerre, chacun des protagonistes pense avoir la légitimité de ses actes. Du coup, le lecteur oscille constamment entre les deux peuples en conflit, apprenant peu à peu les raisons qui poussent les uns et les autres à se combattre, découvrant dans les deux camps des héros et des salauds, des traîtres et des idéalistes, …
Le second tome amplifie cette optique par des révélations de taille, qui répondront aux questions soulevés par le premier opus.

En espérant que des membres de Rdf seront du voyage.

Amicalement

Mike


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