Rencontre avec Angélique Ferreira, l’auteure de Clio Kelly et l’éveil de la gardienne.

Bonjour à tous, j’ai l’honneur de vous annoncer la venue ce dimanche 31 à 21 heures de l’auteure Angélique Ferreira, pour son livre Clio Kelly et l’éveil de la gardienne, de notre partenaire : les éditions du Petit Caveau. Elle viendra nous parler de son livre, répondra aux questions préétablies par les membres de RdF, pour ensuite nous offrir sa présence dans un direct endiablé.

Résumé :

Clio Kelly, 22 ans, est journaliste au journal de l’Opéra. Alors que la vie à Paris est d’un calme olympien, une série de meurtre dévaste le Gévaudan. Ceux-ci sont la réplique exacte des crimes commis entre 1764 à 1767 dans la région.
Tandis que la jeune femme est envoyée sur place pour enquêter en compagnie de son partenaire, Morgan Chevalier, les meurtres deviennent de plus en plus sanglants et terribles.
Une fantastique course contre la montre se met en place pour découvrir et arrêter l’homme ou la créature qui se dissimule derrière ces atrocités.

***

Mot de l'éditeur :
Angélique Ferreira nous offre ici le premier tome d'une saga intitulée "Légende". Ce récit fantastique, sur fond de mythologie grecque, mêle habilement enquêtes policières et histoires de réincarnation pour nous faire découvrir des personnages attachants aux destinées incroyables.



Je vous demande de ne rien écrire à la suite de cette annonce, tant que l'auteure n'aura pas répondu à nos questions.
Amicalement
Olivier.

Bon je ne sais pas trop par quoi commencer puisque mon guide ne semble pas être au rendez-vous donc si quelqu’un pourrait m’aguiller un peu je ne dirais pas non

Merci de venir sur Rêve de Fantasy. Tu dois d'abord présenter brièvement ton oeuvre, puis répondre à cette de série de questions :



Votre rapport à l’écriture

Quand avez-vous décidé de vous plonger dans l’écriture ?

Nous imaginons que pour réussir à achever un roman, il faut être réellement passionné. Ressentez-vous l’écriture comme un besoin ?

Quelle est votre fréquence d’écriture (tous les jours, plusieurs heures par jours, etc.) ?

D’où tirez-vous votre inspiration (promenades, lectures, cinéma, etc.) ?

Avez-vous toujours écrit de la fantasy ? Écrivez-vous uniquement cela ?

Écrivez-vous votre premier jet à la main ou préférez-vous travailler directement à l’ordinateur ?

Utilisez-vous un logiciel d’aide à l’écriture, correcteur ou autre ?



L’écriture

Quand est née pour la première fois l’idée d’écrire un roman en entier ?

Avez-vous rapidement eu une idée claire du scénario ou s’est-il mis en place à mesure ?


Avez-vous écrit une trame très précise, un résumé ? Si oui, ce premier travail s’est-il fait avant la rédaction proprement dite ou simultanément ?

Combien de temps vous a-t-il fallu, de la première phrase à la dernière page, pour écrire votre œuvre ?

Avez-vous corrigé votre travail au fur et à mesure ou une fois la rédaction terminée ? À ce titre, combien de temps vous a pris le travail de réécriture, correction ? Cette correction a-t-elle été compliquée ? Avez-vous eu recours à des bêta-lecteurs ?

Avez-vous douté durant votre travail ? Si oui, comment avez-vous réussi à retrouver confiance ?

Nous supposons qu’il faut organiser correctement son temps pour aller au bout d’un travail de si longue haleine. Comment avez-vous concilié vie professionnelle, familiale et le temps nécessaire à l’élaboration de votre œuvre ?

Comment arrivez-vous à maintenir la distance nécessaire pour garder votre esprit critique par rapport à ce que vous écrivez ?

Quels sont les passages que vous avez préféré rédiger ? Quels ont été les plus ardus à écrire ?

La séparation et l’organisation de vos chapitres se sont-elles faites naturellement ou avez-vous dû les retravailler ?

Le sentiment de satisfaction doit être immense lorsque l’on achève une telle entreprise. Pouvez-vous nous le décrire ?

Sans bien sûr nous dévoiler l’intrigue, quel (s) moment (s) préférez-vous dans votre œuvre ?



À la recherche d’un éditeur

S’agissait-il de votre premier tapuscrit envoyé ou avez-vous d’autres écrits n’ayant pas trouvé preneurs ?

Avant de chercher un éditeur pour ce roman, avez-vous fait paraître des nouvelles ? Si oui, sous quelle forme ? Recueil, anthologie, revues, webzine... ?

Que pensez-vous, à ce titre, de la nouvelle, notamment sur le côté formateur qu'elle peut avoir pour un écrivain novice ?

Comment avez-vous su que votre roman était achevé, que vous ne pouviez plus l’améliorer, qu’il était temps de l’envoyer ?

À combien d’éditeurs l’avez-vous envoyé ?

À partir de ce moment commence l’attente d’une réponse. Pouvez-vous nous décrire ce que l’on ressent ?

Aviez-vous des liens personnels ou professionnels ayant pu appuyer votre tapuscrit auprès des maisons d’édition ?

Au bout de combien de temps avez-vous reçu une réponse ? Toutes les maisons vous ont-elles répondu ? Combien ont répondu à la négative avant de recevoir un accord ?

Combien ont validé votre tapuscrit ? S’il y en a plusieurs, pourquoi avoir choisi votre éditeur actuel ?

Pour parler plus particulièrement de votre actuel éditeur que je vous laisse citer, au bout de combien de temps celui-ci vous a-t-il répondu ?

Votre éditeur a-t-il directement validé votre œuvre ou s'est-il d’abord montré sceptique ?

Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu la réponse positive de votre éditeur ?



De l’acceptation à la parution

Votre éditeur vous a certainement demandé un certain travail de correction sur votre œuvre. Était-il conséquent ? Vous a-t-on obligé à modifier des passages que vous teniez à garder ?

Vous a-t-on demandé de terminer le second tome avant de publier le premier ?

Avez-vous pu discuter à bâtons rompus avec votre maison d'édition, ou était-ce « à prendre ou à laisser » ?

Avez-vous participé à la fabrication de la maquette de votre livre ? Si oui, votre avis était-il principal ou seulement secondaire ?

Au final, combien de temps s’est écoulé entre le début de l’écriture de votre livre et sa parution ?


La promotion

Votre maison d'édition dit le plus grand bien de votre écriture. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Si vous avez une activité professionnelle, la promotion ne vous prend-elle pas trop de temps ? La disponibilité dont vous devez faire preuve n’est-elle pas trop contraignante ?

Avez-vous déjà participé à des salons en tant qu’auteur ? Si oui, qu’en retenez-vous ?
Redoutez-vous le regard du public vis-à-vis de votre œuvre ? Ne craignez-vous pas qu'il n'adhère pas à l'univers que vous leur proposez ?

De combien d’exemplaires sera constitué le premier tirage de votre roman ? Une fois tous vos romans écoulés, votre maison d’édition procédera-t-elle à de nouvelles fournées ?

Êtes-vous satisfait des lieux de ventes où l’on peut se procurer votre livre ?

Pensez-vous apporter quelque chose de nouveau dans la littérature de l’imaginaire ?

En conclusion et en quelques mots, que pourriez-vous nous dire pour nous donner envie de découvrir votre œuvre ?

Merci beaucoup, encore une fois, d’accepter de répondre à notre proposition.
Les membres de Rêve de Fantasy"

Ok  Donc bonjour à tous, ou plutôt bonsoir, je m’appelle Angélique, j’ai vingt-trois ans et je suis l’auteur des séries Enfer et Légende qui sont sorties respectueusement aux éditions Cauchemars et du Petit Caveau. Je suis ici pour vous présenter la seconde : ) si vous avez des questions au sujet de la première je me ferai également une joie d’y répondre.
Légende est une série où l’on retrouve le personnage de Clio Kelly journaliste à Paris pour le journal de l’Opéra, mais celle-ci est également la réincarnation d’une muse de l’antiquité Clio muse de l’histoire, suite à cela elle est plongée au cœur de différents mystères tous aussi dangereux les un que les autres. La série mêle les thèmes qui me sont chers à savoir Policier, Historique, Fantastique.
Pardonnez-moi si je suis un peu maladroite, mais comme vous vous en doutez il est toujours dur de parler de sa propre œuvre

1) Quand avez-vous décidé de vous plonger dans l’écriture ?

J’ai commencé à me plonger dans l’écriture très tôt vers l’âge de huit ans. Après plusieurs années de petits textes ici et là j’ai commencé l’écriture de séries à l’âge de seize ans.

2) Nous imaginons que pour réussir à achever un roman, il faut être réellement passionné. Ressentez-vous l’écriture comme un besoin ?

Je reconnais que oui, car lorsque j’ai une idée qui me vient à l’esprit je suis tout de suite obligée de la noter dans un carnet où je note tout ce qui me vient. Si je ne le fais pas cela m’obsède toute une journée, voir la semaine.

3) Quelle est votre fréquence d’écriture (tous les jours, plusieurs heures par jours, etc.)?

J’écris tous les jours, cela peut varier de cinq minutes à plusieurs heures. Une fois dans un texte plus rien n’existe autour de moi.

4) D’où tirez-vous votre inspiration (promenades, lectures, cinéma, etc.) ?

Je tire mon inspiration de tout ce qui m’entoure. Cela peut aller d’un événement dans la journée ou dans l’actualité, un dessin ou une scène de film que j’aurais vus, mais généralement j’écris en m’inspirant de mes rêves ou en faisant des séances d’écriture libre. Je commence à écrire sans penser à rien de particulier et lis ensuite le résultat final.

5) Avez-vous toujours écrit de la fantasy ? Écrivez-vous uniquement cela ?

Non, j’écris surtout du fantastique, peu de fantasy, je travaille également sur de l’historique. J’ai actuellement plusieurs projets en cours.

6) Écrivez-vous votre premier jet à la main ou préférez-vous travailler directement à l’ordinateur ?

Je fais les deux, il peut arriver que j’écrive une première fois sur papier pour mettre bien mes idées au clair, ou attaquer directement à l’ordinateur. Tout dépendra de mon humeur.

7) Utilisez-vous un logiciel d’aide à l’écriture, correcteur ou autre ?

Je travaille sur Word, pour les corrections j’utilise le logiciel qui va avec, je fais ensuite une première correction puis après je passe par une correctrice professionnelle.







1) Quand est née pour la première fois l’idée d’écrire un roman en entier ?

Fin 2003, j’étais en cours de français et l’on étudiait la mythologie, étant passionnée par celle-ci depuis des années, je me suis auto dispensée d’écouté le cours (rires) et j’ai commencé à écrire, le film que j’avais vu la veille trônait encore dans l’esprit, puis l’image de Clio est apparu sur le papier. C’est ainsi qu’a commencé le début de la série.

2) Avez-vous rapidement eu une idée claire du scénario ou s’est-il mis en place à mesure ?

Clio était dans mon esprit une sorte de Sherlock Holmes au féminin, j’ai écris cinq à six aventures, puis l’idée de base ne ne me plaisait plus trop, j’ai donc mis le premier tome de Clio de côté et me suis attaqué au deuxième qui est devenu le tome un. Ensuite l’histoire s’est mise en place d’elle-même entre les anciennes histoires et mes différentes notes au fil des années.

3) Avez-vous écrit une trame très précise, un résumé ? Si oui, ce premier travail s’est-il fait avant la rédaction proprement dite ou simultanément ?

Pas vraiment, la série est écrite dans les grande lignes, plusieurs versions on été écrites pour chaque tome, je piocherai dans ses premières versions pour réaliser le texte final. Sinon pour certaines scènes j’écris totalement au hasard, je commence à partir d'une ligne et me laisse guider au fur et à mesure.

4) Combien de temps vous a-t-il fallu, de la première phrase à la dernière page, pour écrire votre œuvre ?

Il y a eu trois mois de recherche, trois mois d’écriture (premier jet) puis plusieurs mois de modification avant que je ne sois satisfaite, donc je dirais neuf mois.

5) Avez-vous corrigé votre travail au fur et à mesure ou une fois la rédaction terminée ? À ce titre, combien de temps vous a pris le travail de réécriture, correction ? Cette correction a-t-elle été compliquée ? Avez-vous eu recours à des bêta-lecteurs ?

Non j’ai corrigé une fois le texte fini. A ce moment-là il m'a fallu trois semaines pour corriger. En ce qui concerne la bêta-lecture j’ai découvert ça pour la première fois avec lui, et je dois reconnaitre que j’étais au bord du suicide lorsque ma bêta-lectrice ma renvoyé le texte je ne m’attendais pas à autant de travail et surtout autant de couleurs (rire) mais je la remercie de tout cœur car elle a été d’une grande aide pour mon texte.

6) Avez-vous douté durant votre travail ? Si oui, comment avez-vous réussi à retrouver confiance ?

Oui, je ne suis jamais satisfaite, et j’avoue avoir songé plusieurs fois à tout annuler. Heureusement j’étais très bien entourée et les personnes de la maison d’édition ont été d’une grande aide et d’un grand réconfort.


7) Nous supposons qu’il faut organiser correctement son temps pour aller au bout d’un travail de si longue haleine. Comment avez-vous concilié vie professionnelle, familiale et le temps nécessaire à l’élaboration de votre œuvre ?

Je travaillais surtout la nuit, c’était le seul moment où je pouvais écrire sans qu’on me dérange toutes les deux secondes comme mes proches en ont l’habitude.


Comment arrivez-vous à maintenir la distance nécessaire pour garder votre esprit critique par rapport à ce que vous écrivez ?

Bonne question, disons que j’aborde le texte comme s’il était écrit par d’autres. Toute critique est bonne à entendre si elle est constructive.

9) Quels sont les passages que vous avez préféré rédiger ? Quels ont été les plus ardus à écrire ?

Il n’y a pas de passage que j’ai plus préféré que d’autres. Quand aux plus ardus c’est sans hésitation ceux sur les recherches historiques qui sont des plus éreintants et des plus compliqués (veiller à ne pas faire du copier-coller, à bien vérifier les noms et les dates etc….)


10) La séparation et l’organisation de vos chapitres se sont-elles faites naturellement ou avez-vous dû les retravailler ?

Elles se font naturellement.

11) Le sentiment de satisfaction doit être immense lorsque l’on achève une telle entreprise. Pouvez-vous nous le décrire ?

On se dit "ouf !" en effet. Cependant il est également très dur de ne pas reprendre entièrement le texte et le réécrire entièrement. Je crois qu’un auteur n’est jamais satisfait de son texte, il fait un compromis avec. (Je te laisse tranquille puis on verra lors des corrections mais apprends à être satisfaite).

12) Sans bien sûr nous dévoiler l’intrigue, quel (s) moment (s) préférez-vous dans votre œuvre ?

Les scènes où je peux rendre mes personnages insupportables. Il y a plusieurs scènes qui me viennent à l’esprit donc impossible de choisir.










1) S’agissait-il de votre premier manuscrit envoyé ou avez-vous d’autres écrits n’ayant pas trouvé preneurs ?

Clio est en effet mon premier texte, cependant après elle, il y a un recueil de nouvelles « Grim » qui n’a pas encore trouvé d'éditeur. Ainsi qu’une série « Le cycle des Enfers » édité aux éditions Cauchemars dont le premier tome est paru le 5 juillet 2010, le deux est en cours d’écriture. Sans compter les autres projets sur lesquels je travaille.


2) Avant de chercher un éditeur pour ce roman, avez-vous fait paraître des nouvelles ? Si oui, sous quelle forme ? Recueil, anthologie, revues, webzine... ?

Avant de chercher pour Clio je ne connaissais pas trop le monde de la publication, mais une fois Clio chez le Petit Caveau, j’ai fait d’autres connaissances qui m’ont proposé d’écrire pour eux (comme le fanzine le royaume des fées, le collectif les enfants de Walpurgis) puis j’ai commencé à participer à des AT grâce à laquelle une de mes nouvelles vient d’être publiée. (Mastabas AT Momie aux éditions Cauchemars)

3) Que pensez-vous, à ce titre, de la nouvelle, notamment sur le côté formateur qu'elle peut avoir pour un écrivain novice ?

Elle peut permettre de se mettre dans le bain de l’écriture. Découvrir les règles et par la suite, peut être créé un univers qui peut déboucher sur des romans ou des recueils de nouvelles.

4) Comment avez-vous su que votre roman était achevé, que vous ne pouviez plus l’améliorer, qu’il était temps de l’envoyer ?

Je crois que c’était à la troisième ou quatrième version. Je me suis dit : "allez stop il faut se lancer quand le vin est tiré il doit être bu."

5) À combien d’éditeurs l’avez-vous envoyé ?

Six ou sept avant que le petit caveau ouvre.

6) À partir de ce moment commence l’attente d’une réponse. Pouvez-vous nous décrire ce que l’on ressent ?

On évite de trop y penser. Sinon on stresse, on a envie d’appeler la maison tous les jours. On saute sur le facteur en espérant avoir une réponse. C’est vraiment terrible pour l’auteur mais encore plus pour son entourage.

7) Aviez-vous des liens personnels ou professionnels ayant pu appuyer votre manuscrit auprès des maisons d’éditions ?

Je connaissais les directrices du petit caveau via le site d’Ambre Dubois qui est également auteur. Lorsqu’elles m’ont fait savoir que le texte était accepté je n’ai pas dit oui tout de suite. Car justement j’étais inquiète que le roman ait était accepté pour cela. A leur deuxième demande pour publier le roman, j’ai demandé à Ambre si l’on avait choisi mon texte pour la raison que j’étais sur le forum. Ce à quoi elle ma répondu que non et que le comité de lecture avait était unanime pour le prendre. C’est donc après cette deuxième proposition d’édition que j’ai accepté de l’éditer au petit caveau. Car je ne désirais pas de passe-droit, un texte même bon, n’aurait aucune valeur s’il était pris simplement par piston.

Au bout de combien de temps avez-vous reçu une réponse ? Toutes les maisons vous ont-elles répondu ? Combien ont répondu à la négative avant de recevoir un accord ?

Généralement l’attente est d’un à trois voire six mois. Plusieurs ont répondu par une réponse négative. Et deux positives. Le petit caveau m'a répondu au bout de trois mois en me donnant une réponse positive. J’ai attendu trois autres mois et une deuxième proposition pour donner mon accord.

9) Combien ont validé votre manuscrit ? S’il y en a plusieurs, pourquoi avoir choisi votre éditeur actuel ?

Deux, j’ai préféré le petit caveau car il respectait plus mon œuvre contrairement à l’autre maison qui désirait changer les titres, les noms des personnages etc…

10) Pour parler plus particulièrement de votre actuel éditeur que je vous laisse citer, au bout de combien de temps celui-ci vous a-t-il répondu ?

Le petit caveau m'a répondu au bout de trois mois.

11) Votre éditeur a-t-il directement validé votre œuvre ou s'est-il d’abord montré sceptique ?

D’après la lettre que j’ai reçue le comité aurait était unanime.

12) Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu la réponse positive de votre éditeur ?

J’étais folle de joie et j’avais beaucoup de mal à y croire. Ce n’est que lorsqu’on a commencé les corrections que je me suis dis : c’est ok je ne rêve pas.




1) Votre éditeur vous a certainement demandé un certain travail de correction sur votre œuvre. Était-il conséquent ? Vous a-t-on obligé à modifier des passages que vous teniez à garder ?

En ce qui concerne les corrections, nous avons chacun fait des concessions.


2) Vous a-t-on demandé de terminer le second tome avant de publier le premier ?

Non on ne me l’a pas demandé, je ne l’ai d’ailleurs toujours pas commencé, les tomes se suivant, je désirais écrire chaque tome une fois que le précédent était publié et donc définitif.

3) Avez-vous pu discuter à bâtons rompus avec votre maison d'édition, ou était-ce « à prendre ou à laisser » ?

Il y a des sujets où nous n’étions pas d’accord, mais nous avons tous su mettre de l’eau dans notre vin.

4) Avez-vous participé à la fabrication de la maquette de votre livre ? Si oui, votre avis était-il principal ou seulement secondaire ?

Oui, il n’y a pas eu d’avis principal ni second, chacun d’entre nous écoutions l’autre et nous avons fait au mieux.

5) Au final, combien de temps s’est écoulé entre le début de l’écriture de votre livre et sa parution ?

Cinq ans. La première version du roman a été achevée en 2005 je l’ai réécrit en 2007 entièrement et le roman a été accepté en 2008 et la sortie a eu lieu en 2010.



1) Votre maison d'édition dit le plus grand bien de votre écriture. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Je vous avouerai que je ne sais quoi dire.

2) Si vous avez une activité professionnelle, la promotion ne vous prend-elle pas trop de temps ? La disponibilité dont vous devez faire preuve n’est-elle pas trop contraignante ?

Non je suis quelqu’un assez organisé dans mon travail (cependant pas du tout dans ma vie privé mdr) donc je pense à tenir et à tout géré.

3) Avez-vous déjà participé à des salons en tant qu’auteur ? Si oui, qu’en retenez-vous ? Redoutez-vous le regard du public vis-à-vis de votre œuvre ? Ne craignez-vous pas qu'il n'adhère pas à l'univers que vous leur proposez ?

Non je n’ai encore jamais participé à des salons en temps qu’auteur. Oui comme tout auteur j’espère que je ferai rêver le public avec mes œuvres.

4) De combien d’exemplaires sera constitué le premier tirage de votre roman ? Une fois tous vos romans écoulés, votre maison d’édition procédera-t-elle à de nouvelles fournées ?

Une centaine. Ensuite cela dépendra de la maison.

5) Êtes-vous satisfait des lieux de ventes où l’on peut se procurer votre livre ?

Oui. On pourra se le procurer chez les partenaires de la maison d’édition, ainsi que sur les sites web de vente et dans le commerce.

6) Pensez-vous apporter quelque chose de nouveau dans la littérature de l’imaginaire ?

Je l’espère, nous avons vu les vampires, les sorcières, les démons, les anges donc pourquoi ne pas faire découvrir un autre style ?

7) En conclusion et en quelques mots, que pourriez-vous nous dire pour nous donner envie de découvrir votre œuvre ?

Je ne peux que laisser le lecteur seul juge. Si vous aimez l’aventure ce roman est fait pour vous.

Merci encore d'avoir répondu à ce questionnaire, qui personnellement me donne envie de découvrir ton écrit
Personne n'a de questions à poser ?

J'aime beaucoup la couverture, bien qu'un peu trop verdâtre à mon goût. Qui est l'illustrateur ?

C'est moi qui vous remercie pour l'invitation

La couverture est signée Anne-Claire Payet La couleur verte est un peu voulue pour ce premier tome

Bonjour Angélique

Une petite question liée à la Mythologie Greque et votre façon de l'intégrer dans le roman:

- Partez-vous d'un fait mythologique (une légende ou un point spécial d'un texte antique) et vous écrivez le texte autour (l'intrique policière) ou faites vous l'inverse?
- Ecrivez-vous l'intrigue, et vous la mélanger à de la mythologie?

Dans votre texte, l'intrique policière tient-elle la place prédominante?

La Mythologie est-elle facilement intégrable dans un roman?
Les texte antique sont souvant contradictoire, comment faites-vous pour tenir une certaine logique (obligatoire dans le domaine policier) afin que le tout soit cohérant?

Merci d'avance
@micalement
Le_conteur (grand fan de Mythologie Greque et autres)

Sais-tu si les illustrateurs sont rémunérés chez le Petit Caveau ? Voulant devenir illustratrice, toute information m'intéresse.

Bonjour Conteur


1) On peut dire que je fais les deux, je mélange les faits tout en écrivant autour. Tout dépend du passage sur lequel je travaille.

2) Je mélange l’intrigue à la mythologie, il m’arrive également de la réécrire pour faire avancer ou reculer l’intrigue.

3) Prédominante je ne pense pas que l’on puisse dire cela. Elle est en effet l’intrigue de base tout en aliant d’autres intrigues qui la complètent.

4) Elle est aussi facilement intégrée à l’histoire que le sont les faits historiques. Les mythologies étant souvent en effet contradictoires, j’en choisis une et la modifie légèrement tout en tentant de rester proche de celle que l’on connait le plus ou alors de faire au contraire découvrir celle que l’on connait le moins.

Voilà si tu as d'autres questions n'hésite pas


MissCoco : Oui elles le sont en effet

Merci

En écrivant autour des mythologies (une nouvelle fois, d'un texte ou d'un détail dans ce texte) ne crains-tu pas d'interpréter ou dénaturer la légende.

Au niveau du temps. Comment situer ton texte? As-tu défini une période spéciale (-1200 AJC?)
Au niveau Mythologique, intègres-tu les créatures, les héros, jusqu'aux dieux?

Et ton texte va-t-il jusqu'à d'autre mythologie assez proche? Romaine, Egyptienne ou plus ancienne Summérienne?

Comment t'arrenges-tu avec les langues?

++
Le_conteur

Je ne pense pas, car même si nous sommes au XXIème siècle les légendes et Mythologies continuent de vivre et d’évoluer ; on leur apporte un plus, comme on peut le leur enlever. J’espère ne pas braquer les fans de mythologie (en étant une moi-même) et leur faire découvrir une nouvelle histoire.

Mon histoire se passe à notre époque donc il n’y a pas trop de soucis là-dessus. J’intègre bien entendu des créatures et des dieux, je n’ai pas encore envisagé de le faire pour les héros.
Pour l’instant c’est surtout Greco/Romaine, j’y mêle également la religion Catholique.

J’utilise le français bien sûr mais également le latin et le grec. Je tente de trouver le juste équilibre

Bonjour angélique ! Vraiment désolé pour mon absence, j’ai eu un empêchement familial. Je suis heureux de te voir ici. Mais avant je vais lire tes réponses aux questions des membres.
Amicalement
Olivier.

Bonsoir Olivier,
Il n’y a pas de mal : ) j’espère que ce n’est rien de grave. Prends ton temps je ne m’envole pas :p

Merci

D'après ce que j'ai lu.
Il y a des meurtres, ton héroïne mêne l'enquête et trouve des coupables dans la mythologie.

Du coup, est-elle aidée elle aussi par des créatures mythologiques (dans son enquête)?

Une fois l'affaire résolue, comment jugé un coupable mythologique?

Comment expliques-tu cette ingérance de la mythologie dans le monde moderne? des portes espace-temporel? Des couroux divins?

++
Le_conteur

Je te contredis sur le dernier point : ) elle ne trouve pas ses coupable dans la mythologie, je ne peux en dévoiler plus sur le sujet.

On peut dire qu’elle est aidée en effet, cependant son métier de journaliste l’aide également beaucoup, sans compter les personnages qui l’entourent qu’ils soient humains, Esprits Anciens, Célestes ou autre

Ah si je le dis ce n’est plus drôle.

Même à notre époque, des légendes naissent, pourquoi les mythologies devraient-elles s’arrêter avec l’arrivée du monde moderne ?

Oui c'est vrai qu'il n'y a aucune raison que les mythologies s'arrêtent.
Disons que certainnes sont plus explicites que d'autres (la mythologie nordique racontent très en détail la fin de son monde, et la naissance du notre (le monde des hommes))

Coté Greque, il faut être juste et reconnaitre qu'elles se limite au monde antique. Les légendes de nos jours sont très peu liées aux mythologies, mais plutôt à du Folklore régionale (vampires, ...)

Je trouve ton sujet assez lié à cette série 'les aventures de Flynn Carson' ou un universitaire suit des enquêtes autour d'objet ou de légendes souvent mythologique

Connais-tu cette série?
t'a-t-elle inspiré?

++
Le_conteur

Comment se fait-il qu’entre le moment de l’acceptation de ton roman par ta maison d’édition le Petit Caveau en 2008, deux ans s'écoulent avant qu'il ne soit publié en 2010 ? Est-ce le temps nécessaire à sa réécriture ?

Conteur: Non je ne connais pas du tout cette série, cependant le petit résumé que tu viens de me faire me tente bien. Mes inspirations sont assez multiples n’ayant pas toutes un rapport avec les mythes

Olivier : Non pas du tout : ) lorsque mon roman a été accepté la maison d’édition venait tout juste d’ouvrir et n’avait sorti qu’un calendrier, la directrice m'a expliqué qu’elle préférait lancer avant quelques livres vampiriques (puisque c’était la ligne éditoriale principale de la maison) et ensuite tenter un fantastique.

Je voulais savoir
ce coté mythologique n'a t-il pas été un problème pour l'éditeur.

J'écris moi même sur ce thème et les divers éditeurs rencontrés m'ont parru clairement pas emballés.
Le sujet est-il assez vendeur ou doit-on vraiment défendre son boulot plus que les autres?

le_conteur

Il semblerait que non du côté du petit caveau : )

Je pense mais cela n’engage que moi, que chaque thème est souvent un effet de mode, il y a quelques temps c’était les sorciers via Harry Potter, aujourd’hui les vampires via la série Fascination. Je pense que même si un sujet est vendeur, il faut défendre son boulot.

Car vous écrivez votre part d’histoire. Que celle-ci soit appréciée ou non, le rôle de l’auteur est pour moi de faire rêver les gens, et même si vous ne touchez qu’une seule personne c’est une grande victoire car vous aurez réussi votre but.

Oui je comprend bien, c'est notre but à tous: faire rêver les gens
enfin pour la plus part, après on peut aimer faire frémir, rire ou épouvanter

mais notre 'ami' l'éditeur a des motivations à tiroire et des fois malgré notre bonne volonté on entre pas facilement dedans

Du coup, et je pense que la mythologie n'aide pas, c'est certaine fois plus dur et encore plus lorsqu'on présente un premier roman.

Donc, t'a-t-on donné des clés afin que ce premier roman soit accepté?

- Des ficelles a suivre, des ingrédiens indispensables pour que l'éditeur regarde ton travail d'un bon oeil?

le_conteur

Un grand merci pour ton passage parmi nous, je te laisse à présent. Ce décalage horaire, qui n’est pas pour me déplaire, me perturbe malgré tout un peu. Je t'en dirai plus lorsque j'aurai lu ton livre.

Amicalement
Olivier.

Comme une musique ou un film, le but d’un livre est en effet de faire éprouver à la personne qui le lira les émotions que l’auteur décrira.
Si ta question concerne avant l’acceptation de l’éditeur, non j’avais travaillé seule sans le présenter à qui que se soit, ce ne fut cependant qu’après la première proposition de l’éditeur que j’ai reçu des conseils de bêta-lecteurs et d’une personne dont j’avais fait la connaissance et qui travaillait dans une maison d’édition qui avait refusé mon texte. Tous deux m'ont donné des conseils précieux, ensuite avec le travail avec l’éditeur on m'a donné beaucoup de conseils dans les corrections de certaines scènes en partie à modifier ou à supprimer.
Là j’avoue que je ne saurais répondre, je pense qu’il faut déjà croire en son texte, le rendre plus agréable à lire, soigner la présentation.


Je comprends Olivier, il ne réussit à personne je crois, repose-toi bien et je te souhaite une bonne lecture